33 Médias: Bettencourt & Bêtes en Cour

M A R D I  7  J U I N  2 0 1 1

Bettencourt & Bêtes en Cour

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Dans la même veine que mes billets n°26 et n°31 qui abordaient le thème de
La crise... ou l'esclavage moderne de l'Argent Dette des banques privées,
voici un petit rappel préliminaire et salutaire :
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En collusion avec les banques privées,
la malhonnêteté des gouvernements et
des major companies dépasse l'imagination
... et l'éthique des JOURNALISTES est morte !

Je n'aime pas l'affaire Bettencourt parce que l'opinion publique y a été manipulée par les mass medias... comme d'habitude en France. Ce billet sur cette affaire surmédiatisée (et qui sera très bientôt enterrée, avec sa délocalisation au Tribunal de Bordeaux...) a donc un double but :
But n°1 - Dénoncer haut et fort que les affaires Bettencourt, dont les médias dominants et orientés ont saoulé les français depuis bientôt un an sont, avant toute autre considération, UNE affaire grave, celle de L'Oréal : l'article du 8 juillet 2010 dans Le Monde -"L'Oréal, un siècle de beauté trouble"- est déjà en soi une piste salvatrice face au silence assourdissant de la plupart des médias.
But n°2 - Botter le cul et montrer du doigt une profession sinistrée, le JOURNALISME à la française, qui s'autocensure par une omerta récurrente sur TOUS les sujets sensibles touchant au pouvoir et/ou à la réputation des "puissants".

Pour la plupart d'entre eux, les journalistes français trahissent leur métier en se couchant comme des veaux sous la pression de leurs "patrons de presse", pour livrer in fine des infos tronquées ou truquées au grand public ... Et ces patrons de presse sont eux-mêmes asservis aux médias mastodontes plus que jamais entre les mains des requins du Grand Capital (la palme revenant à la chaîne de télévision française privée et faisandée TF1, propriété du milliardaire Martin Bouygues... parrain de Louis Sarközy de Nagy-Bocsa, dernier rejeton de Naboléon) et de leurs affidés politiciens au sommet de l'Etat , servils truands en col blanc qui nous pourrissent la vie.

Loin, si loin d'une France vérolée par le haut, la Télévision Suisse Romande a produit un petit bijou de séquence vidéo de 3mn qui permet même aux plus bornés et aux plus moutons des français (hélas, une multitude abêtie) de comprendre les grandes lignes de l'affaire Bettencourt-Woerth... en rappelant au passage quelques réalités historiques, étouffées et si peu reluisantes, sur cette pauvre famille Schueller-Bettencourt.

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Devoir de mémoire

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En préambule à la vidéo, un rappel salutaire s'impose face à une profession journalistique castrée et des médias français muselés n'osant pas soulever la chape de plomb qui masque la proximité permanente de L'Oréal avec la droite la plus dure, de celle qui engendra le complot terroriste de la Cagoule avant la guerre '40, et qui se vautra dans la Collaboration avec l'occupant nazi. Presque tout le staff L'Oréal de l'époque, Schueller en tête, aurait dû être poursuivi dès la Libération pour "intelligence avec l'ennemi" ! Pas moins.

1° Eugène Schueller (1881-1957) : père de Liliane Bettencourt  et fondateur de L'Oréal, il était dans les années '40 l'un des principaux financiers du complot de la Cagoule... et du nazisme français (à la Libération, sa société et ses filiales étrangères servirent même de refuge aux criminels en fuite). "L'histoire du groupe L'Oréal" (créé et dirigé par Eugène Schueller, puis par André Bettencourt) "éclaire la face cachée de la politique française contemporaine" comme l'écrit Monsieur Thierry Meyssan dans un remarquable article de 2004 -"Histoire secrète de L'Oréal"- (Réseau Voltaire) 



Eugène Schueller (1881-1957) 

Chimiste français d'origine alsacienne, père de Liliane Bettencourt
1907: invente une formule de synthèse pour teindre les cheveux, baptisée l'Auréale
1909: crée la Société française des teintures inoffensives pour cheveux
Années '30: finance la Cagoule (extrême droite) dont André Bettencourt est très proche
1939: rebaptise sa société au nom de L'Oréal et installe son siège social rue Royale, à Paris
1940: co-créateur du Mouvement social révolutionnaire avec l'aval de Heydrich (Gestapo)
1945: relaxé, grâce aux (faux) témoignages de ses "amis" Bettencourt et Mitterrand

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2° André Bettencourt (1919-2007) : durant les années d'occupation  il était le dirigeant français de la PropagandaStaffel ! A ce titre, il était placé sous la triple autorité du ministre de la Propagande d'Hitler, Joseph Goebbels, de la Wehrmacht... ainsi que du sinistre SS-Obergruppenführer Reinhard Heydrich (Gestapo). Le jeune André Bettencourt supervisait toutes les publications françaises, qu'elles soient collaborationnistes ou nazies. C'est dans ce contexte qu'il ouvrait régulièrement  les colonnes de ses journaux au collabo Eugène Schueller (son futur beau-père). Homosexuel tombé amoureux sur le tard de François-Marie Banier, cet état de fait (tabou dans les médias français...) a une importance centrale dans la relation entre sa veuve Liliane Bettencourt et le dandy Photographe !

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André Bettencourt (1919-2007)

Journaliste, homme d'affaires et homme politique français

Journaliste: fondateur des journaux La France agricole et Le Courrier cauchois

Homme d'affaires: dirigeant de L'Oréal, grâce à son mariage avec la fille de Schueller

Homme politique: au gouvernement sous les présidences de Coty, de Gaulle et Pompidou

1935-1937: étudiant en droit, fréquente des membres de la Cagoule avec Mitterrand

1937: se lie avec Schueller, principal financier dans l'organisation de l'extrême droite

1940-1942 : responsable de la PropagandaStaffel, dépendant de Goebbels et de la Gestapo

1950: épouse la fille unique d'Eugène Schueller, Liliane Schueller
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Journal "La Terre française" du 20 décembre 1941
- Publication nazie française dirigée par André Bettencourt -
Crédit photo : Réseau Voltaire

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3° Reniements opportunistes et vicieux : lorsque le vent tourne (début 1943), André Bettencourt se rapproche de son ami François Mitterrand qui exerce des fonctions dans le gouvernement fantoche de Vichy (le mythe errant pétainiste, décoré de la Francisque en 1943...). Comme par miracle, ils seraient alors entrés en résistance  à la dernière minute (avec d'autres...) au sein d'un Mouvement National des Prisonniers de Guerre et Déportés (MNPGD), mouvement sur lequel les historiens s'interrogent encore, aujourd'hui...

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François Mitterrand décoré à Vichy par le Maréchal Pétain

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4° Relaxe arrangée entre "amis" : à la Libération, grâce aux témoignages d'André Bettencourt et de François Mitterrand, Eugène Schueller est relaxé... au motif qu'il aurait (lui aussi !) était résistant. A cette époque, L'Oréal devient ainsi le refuge des vieux "amis" (Mitterrand y dirigera un temps la revue "Votre Beauté") et André Bettencourt rejoint la direction du Groupe... avant de se voir offrir la fille unique de Schueller en récompense de ses bons services (mariage avec Liliane Schueller en 1950).

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L'Oréal et Fascisme
"Parce que je le vaux bien"
Crédit photo : Réseau Voltaire

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Vidéo parlante

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Pour en revenir à cette petite séquence vidéo de la Télévision Suisse Romande, c'est fait avec un ton léger et plein d'humour.

On y apprendra aussi qu'André Bettencourt, le mari défunt de Liliane, était tombé amoureux de François-Marie Banier. Ainsi tout s'explique sur l'amitié de Liliane pour le dandy photographe... Confidences entre la veuve endeuillée et l'amant éploré, il faut bien se réconforter...

L'histoire trouble de L’Oréal "éclaire la face cachée de la politique française contemporaine" (à vomir quand il s'agit de pouvoir et d'argent)... elle en dit aussi beaucoup sur l'omerta et la lâcheté de la quasi totalité des médias français !

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Savourez et diffusez... tant qu'il est encore temps !

Voici la transcription intégrale de la chronique libre du cinéaste Jacob Berger commentant en voix off sa vidéo :

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Vous connaissez l’histoire de Dédé l’Arroseur ?

Pendant la guerre, Dédé collabore avec les allemands et travaille pour Vichy. A la Libération, devenu gaulliste, Dédé sauve la mise à son patron, un pharmacien qui avait vendu trop de shampoing aux boches. En récompense, le pharmacien lui donne sa fille, Liliane, en mariage. Et voila Dédé devenu patron de L’Oréal. Pendant les trente années qui suivent, Dédé devient milliardaire. Il verse des paquets et des paquets de pognon aux partis de la droite française. Il devient même ministre.

Sur le tard, il tombe amoureux d’un jeune homme, un dandy qui écrit des livres et fait de la photo. A la mort de Dédé, la femme de celui-ci, Liliane alias Lili Mise en Plis, lègue au dandy un milliard d’euros. Non, pas un million, un milliard ! Pourquoi ? « Mais parce qu’il le vaut bien ».

Et Riri La Praline, vous connaissez ? De 2007 à 2010, Riri est ministre en charge des Finances de la France. Son épouse, elle, travaille à faire fructifier les milliards de la femme la plus riche du pays… C’est alors qu’on découvre que le ministre, qui est aussi le Trésorier du parti du président Speedy Gonzales, aurait reçu 150 000,00 euros de la femme la plus riche du pays… à la veille des élections… et au black ! « Peeeuh, Peeeuh, Peeeuh », dit le ministre, « c’est même pas vrai ». Mais les révélations continuent : Riri aurait refilé une légion d’honneur au gestionnaire de fortune de la femme la plus riche de France, pour le remercier d’avoir engagé son épouse. " Ouille, Ouille, Ouille, ça commence à sentir la boîte à biscuits pour Riri La Praline " !

Et… Floflo Chapeau Pointu, vous connaissez ? Floflo, c’est la femme à Riri. Comme il est maire de Chantilly, Floflo elle a un truc pour les chapeaux et les chevaux : avec ses copines, l’héritière Lacoste et l’épouse PMU, elle crée une écurie, l’écurie Dam’s. Eh oui, depuis que le président Speedy Gonzales a institué le bouclier fiscal, on peut acheter des chevaux de course avec l’argent des impôts. « Peeeuh, Peeeuh, Peeeuh » râlent certains députés, « c’est pour créer de l’emploi, le bouclier fiscal. Pas pour s’acheter des chevaux ! ». « Taratata », répondent Florence Chapeau Pointu et Edouard de Rotschild, patron de France Galop, « on fait ce qu’on veut ». Et devinait où elle bossait Floflo Chapeau Pointu, avant cette sombre histoire… à France Galop, pardi ! France Galop dont les profits ce sont envolés depuis que Riri a légalisé les paris sur internet…

Bref, comme on dit chez L’Oréal, « Tout ça, c’est parce que je le chevauche bien ».

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La roulette "Bêtes en Cour"... Faites vos jeux !
*Infographie France Soir*

Note : cette infographie ne présente que la partie émergée d'un énorme iceberg crapuleux... On saluera ici l'intégrité et le courage d'une certaine "Justice" personnifiée par la Magistrate Isabelle Prévost-Desprez et par le Procureur général près la Cour de cassation Jean-Louis Nadal. A leur opposé, certains individus listés ne transpirent que cupidité et/ou malhonnêteté : un couple Woerth rattrapé par ses multiples combines, un Procureur Courroye aux ordres de l'Elysée ou un Avocat Kiejman cynique et ordurier. Invisible, et pour cause, il y manque le marécage nauséabond d'une sacrée brochette de politicards, véreux à souhait... lesquels, dans l'ombre, tirent les ficelles autour de l'octogénaire multimilliardaire et déficiente depuis plusieurs années. On ne peut s'empêcher de penser, entre autres charognards professionnels de ces dernières décennies, à Naboléon alias Speedy Gonzales, à Môssieu Charles ou au couple grotesque des Ceaucescu de Levallois !   

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 Portail d'entrée (et de sorties en liquide !), rue des "Bêtes en Cour"

18, rue Delabordère - Neuilly-sur-Seine

*Picture by Croquant*

Note : on pourrait remplir la terrasse du Fouquet's avec tous nos politiciens truands en col blanc qui se sont grassement servis, à titre personnel, des largesses financières du couple Bettencourt depuis les années'60...

A méditer...

1° Homosexualité d’André Bettencourt : il est révélateur que l’homosexualité de ce monsieur, qui donne un vrai sens à la relation entre son amant François-Marie Banier et sa veuve Liliane Bettencourt, ne puisse s’apprendre qu’à l’extérieur de nos frontières… L’homosexualité serait-elle encore taboue en France et sujette à discrimination ?

Comme l’explique très bien Médiapart (remarquable exception française face à tous les médias sous contrôle) dans un article du 24.09.2010, « l’homosexualité d’André Bettencourt change TOUT dans l’affaire Bettencourt et aggrave l’affaire Woerth.

Parce qu’il y a deux affaires : la première est une affaire de succession (normalement civile) et la seconde une affaire de financement politique (pénale).

Si ce n'est pas l'épouse qui a fait la donation contestée mais l'amant défunt (et si le régime matrimonial le permet),  il n'y a plus d'abus de faiblesse et il paraît dès lors difficile de la faire annuler même au civil, parce que la jurisprudence en matière de donation est très libérale, d'où le choix des demandeurs à porter l'affaire au pénal. En revanche, s'il est avéré que la veuve ne dispose plus de son libre arbitre, l'argent sollicité et reçu d'elle par des partis ou des personnalités politiques aggrave leur cas.

L'abus de faiblesse suspectée n'aura aucun effet sur la donation si le mari est l'auteur de la donation, même s'il est établi, mais seulement sur les sommes perçues après le décès du donateur de la main de sa veuve, à condition de démontrer l'état de faiblesse de la veuve dès le décès de son mari.

A priori et étant donné que les Bettencourt n'ont qu'une fille, la quotité disponible dont le défunt avait la libre disposition dépasse le milliard d'euros contesté. En revanche, si l'état de faiblesse est avéré, ce n'est pas François-Marie Banier qui est le plus exposé mais les partis politiques ayant sollicité et reçu de l'argent de Liliane Bettencourt.

Ceci explique l'embarras du pouvoir.

Il ne s'oppose pas à la procédure de la fille sur le fond, mais à ses conséquences, sachant d'avance que la fille n'aura pas gain de cause, mais qu'il risque en revanche, lui, beaucoup d'avoir abusé de la fortune d'une personne dont la procédure risque d'établir une absence ou une déficience importante de son libre arbitre.

L'affaire Bettencourt et la contestation de la donation au profit de François-Marie Banier va dans ces conditions ouvrir un débat sur la légalité des donations entre homosexuels. Il serait en effet discriminatoire, dans la France du PACS, qu'un amant homosexuel soit privé des mêmes libéralités reconnues dans une relation adultérine hétérosexuelle.

Cette histoire devient juridiquement très passionnante ».

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2° Le pacte d’actionnaires BETTENCOURT - NESTLE : établi il y a 35 ans, ce pacte lie de façon explicite les deux parties. NESTLE (et sa holding ALIMENTANA S.A.) ayant acquis à l’époque la moitié du capital de L’OREAL et l’autre moitié (hors les miettes, détenues en bourse par de petits actionnaires) étant entre les mains de la famille BETTENCOURT, cette dernière à obligation de tout vendre à NESTLE dès lors que Liliane Bettencourt est décédée.

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3° L’OREAL 100% suisse : cette finalité s’imposera donc très bientôt à l’héritière Françoise Bettencourt Meyers (fille unique de Liliane Bettencourt) et à tous ayants droits. Tout cela est écrit, connu et intégré depuis 35 ans. Se faisant, on peut supposer que NESTLE absorbera alors L’OREAL (pas la marque) avec échange d’actions (une bonne affaire pour les porteurs de miettes évoqués plus haut).

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4° Bêtes en cour pressées et pressantes : Liliane Bettencourt fait ce qu’elle veut de sa fortune colossale, c’est son droit le plus strict dès lors que cela ne pénalise pas le Groupe L’OREAL (ce que la bourse a démontré ces derniers mois). Cependant, au plus haut sommet de l’Etat et dans son premier cercle, une brochette de politicards truands en col blanc se sont faits de plus en plus pressants ces dernières années pour ponctionner Liliane Bettencourt par tous les moyens possibles… et ceci avant que la source (pompe à fric depuis tant et tant d’années !) ne soit définitivement tarie par le décès de la dame. Dans le même temps, l’extraordinaire discrétion de l’unique héritière Françoise Bettencourt Meyers peut s’expliquer par deux faits majeurs. Le premier fait, c’est que la vie de Françoise Bettencourt Meyers, femme brillante et mélomane, semble marquée par l’expiation des fautes lourdes commises par son père et son grand-père : en 1984, elle épouse civilement Monsieur Jean-Pierre Meyers, petit-fils de Monsieur Robert Meyers, rabbin et vrai héros de la Résistance, exterminé avec son épouse à Auschwitz. Pour Liliane Bettencourt, qui vénérait son père, il y a dans cette union une mésalliance quasi insupportable et une forme de défi inacceptable pour elle-même : sa fille a épousé un juif (et leurs deux fils sont élevés dans la religion juive), marquant ainsi son refus explicite des névroses familiales, d’une part, et son rejet de toute la face cachée et honteuse de l’histoire Schueller-Bettencourt (ses grand-père et père), d’autre part. Le deuxième fait, qui dure depuis si longtemps à son insu, c’est que Françoise Bettencourt Meyers pâtit de ces affaires quasi mafieuses montées autour de sa mère de plus en plus âgée… pour autant de dessous faisandés qui dépassent sans doute l’entendement, sauf pour certains avocats et politiciens bêtes en cour et charognards, loin, si loin devant le dandy Banier.  

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En 2025, quand sera dévoilé ce qui peut l’être de ce "merdier" si bien caché (ou ignoré) par les mass médias français, j’imagine que :

. La richissime Bettencourt nous aura quittée pour un ailleurs où sa fortune ne vaut pas tripette,

. L’alpiniste Woerth aura gagné son siège au Sénat,

. Le vieux dandy Banier aura entouré une autre rombière de son affection,

. Les ténors du barreau se seront encore un peu plus enrichis (intellectuellement, bien sûr…)

. Le cocu Sarközy de Nagy-Bocsa essayera de se vendre en conférences à 500 000 euros sur le thème « Comment humaniser le capitalisme » (note : la Carla mère porteuse, 2012 oblige, ayant depuis belle lurette mis un terme à son CDD avec Naboléon),

Et en 2025, tout le monde s'en fichera complètement parce que, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais le Peak Oil (moment où la production du pétrole commencera à décliner, conséquence de l'épuisement des réserves) sera déjà vécu de plein fouet depuis longtemps... 

Quatre leçons à retenir

S’il y a une première leçon à retenir de cette affaire, c’est la baffe magistrale prise par (presque) toute l'élite des journalistes et des médias français, lesquels ont utilisé la vie privée de cette famille peu recommandable comme cache-sexe de leur démission et de leur peur devant les faits réels.

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S’il y a une deuxième leçon à retenir de cette affaire, c’est que les personnes âgées sont à la merci de prédateurs en tous genres. En France, leur fin de vie est trop souvent pathétique car, qu’elles soient atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une autre maladie dégénérative, elles sont dans l’incapacité la plus totale de gérer leur quotidien et, à plus forte raison, leur patrimoine (s’il y en a). Triste réalité, elles sont ainsi la proie facile des rapaces… même si elles ne possèdent pas la fortune colossale de Liliane Bettencourt. De fait, il est aujourd’hui plus qu’urgent que le droit français s’attache à la mise en œuvre d’une protection sans faille des personnes âgées ! Dans le cas de l’affaire Bettencourt, il est plus que probable que Françoise Bettencourt Meyers soit obligée (sous peu) de saisir à nouveau un juge des tutelles… tant de nouvelles dérives quasi mafieuses sont à prévoir dans l’entourage de sa vieille mère richissime, (re)constituant ainsi un cordon sécuritaire dans le seul but d’isoler la poule aux œufs d’or de sa fille. L’ordurier et cynique baveux Kiejman, en ayant toujours refusé de reconnaître une maladie cérébrale et/ou un état de faiblesse aggravé à SA cliente Liliane Bettencourt, a plus que jamais privilégié les intérêts de l’UMP et de ses complices chacals… au plus haut sommet de l’Etat.

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S’il y a une troisième leçon à retenir de cette affaire, comme un parfait exemple de connivence entre les élites politique et médiatique, c’est l’incommensurable et intolérable sentiment d’impunité dont profite - le mot est faible ! - bon nombre de politicards professionnels français. Et le fait que, quoiqu’ils fassent comme saloperies, ils réapparaissent toujours, tôt ou tard. Véritables dénis de justice ou, au mieux, dénis de démocratie, les cooptations, les protections diverses et les puissants réseaux dont usent et abusent ces individus véreux, sont la plaie sanguinolente d’une société française déjà bien malade.
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S’il y a une quatrième leçon à retenir de cette affaire, c’est que notre beau pays de France n'est plus aux français, il appartient plus que jamais à moins de 200 familles et world companies qui le pillent avec l'aide de leurs affidés politiciens, servils truands en col blanc trahissant chaque jour un peu plus leurs électeurs et tous les vrais citoyens de France !

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"Les journalistes ne croient pas les mensonges des politiques,

mais ils les répètent, c'est pire !"

- Coluche -

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"Quand l'injustice devient loi, la résistance est un devoir !"

- Adam Kokesh -

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En 2012, un choix VITAL nous appartient !

Pierre-Yves GIRES
Citoyen du Monde
Email : pygires@yahoo.fr